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Nous savons que l’air extérieur est de plus en plus pollué. Les alertes à la pollution sont fréquentes dans de nombreuses régions de France. Mais dans les bâtiments, à cet air déjà pollué viennent s’ajouter les dégagements de composés organiques volatiles (COV) spécifiques issus des colles, vernis... utilisés dans l’ameublement, des produits d’entretien, des peintures murales... Les bâtiments, de mieux en mieux isolés favorisent la concentration à l’intérieur des particules fines, des pollens… dont on connaît l’impact sur la santé.
L’air intérieur est de 5 à 9 fois plus pollué que l’air extérieur et nous passons 80% de notre temps dans un espace clos ! En France, la qualité de l’air intérieur est devenue un enjeu majeur de santé publique. On estime son coût à 19 milliards. La bonne qualité de l’air intérieur a démontré ses effets positifs sur la réduction du taux d’absentéisme, l’amélioration de la concentration, le bien-être...
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Obligations et conduite à tenir face aux risques liés à l’humidité sur le bâti et ses occupants