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Soumises à la pollution de l’air extérieur, aux intempéries, aux micro-organismes… les façades des bâtiments s’encrassent et se détériorent. Au-delà de l’aspect esthétique, ce phénomène modifie le comportement des parois. Les murs sont comme notre peau, il est nécessaire qu’ils respirent et restent sains.
Les murs fragilisés laissent entrer et stagner l’humidité dans la structure favorisant le développement des moisissures et champignons. Le mur et l’air intérieur deviennent malsains. Une sensation de froid permanent est ressentie par les occupants entraînant une surconsommation d’énergie pour chauffer plus. Les bâtiments anciens sont particulièrement touchés par cet impact de la pollution comme l’a démontré AIRPARIF conduisant le Sénat à lancer une commission sur le coût économique de la pollution de l’air.
Pour autant, un nettoyage mécanique de la façade de type haute pression ne résout pas le problème, au contraire son effet abrasif permet aux micro-organismes de mieux s’accrocher et à l’eau de mieux pénétrer.
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Obligations et conduite à tenir face aux risques liés à l’humidité sur le bâti et ses occupants