Le gouvernement a déclaré la guerre aux passoires thermiques. Ces logements dont le diagnostic de performance énergétique, le fameux DPE, obtient les plus mauvaises notations avec le classement F ou G. Ces bâtiments possèdent généralement une très mauvaise isolation et des systèmes de chauffage au rendement faible qui les rende très difficile et onéreux à chauffer. Ils consomment une grande quantité d’énergie pour une efficacité très réduite. Mais attention ! L’isolation et le système de chauffage ne sont pas les seuls paramètres en cause. L’humidité est un paramètre clé dans l’équation globale de performance énergétique. D'autant plus si vous envisagez d'entreprendre des travaux dans votre logement de rénovation thermique.
Un engagement de la responsabilité du vendeurLe DPE nouvelle version qui s’applique dès le 1er juillet 2021 apporte une réelle évolution à commencer par l’engagement de la responsabilité du vendeur sur ce diagnostic. L’acheteur ou le locataire pourra donc se retourner contre le vendeur qui aurait cherché à optimiser son classement par des déclarations erronées par exemple. |
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Un risque sur la valeur des biensLes annonces immobilières en cas de vente ou de location devront indiquer clairement à partir de 2022 le coût énergétique du logement. Le DPE devra même comporter l’indication de la nature et du montant des travaux de rénovation énergétique estimés lors de l’audit.
S’il y a un intérêt marchand à réaliser des travaux de rénovation thermique, Il y a donc à l’inverse un risque de dévalorisation des biens non rénovés à très court terme. Un mauvais DPE va donc pénaliser la vente ou la location d’un bien.
Les logements classés en dessous du critère F seront même interdits à la location à partir de 2023 et en 2028 ceux classés en dessous de E auront l’obligation d’effectuer des travaux d’amélioration énergétique ! |
Le taux d’humidité impacte l’efficacité du chauffageLorsqu’on pense diagnostic énergétique on pense performance de l’isolation et du système de chauffage. C’est vrai que le DPE ne contrôle que ces éléments. Mais il y a un facteur indirect sous-estimé et pourtant essentiel pour le chauffage d’un logement : son taux d’humidité.
Il faut beaucoup plus de dépense énergétique et de temps pour chauffer un air chargé en humidité que pour un air sec. L’humidité présente dans l’air absorbe le chauffage et, d’autre part, dans une pièce humide nous avons une sensation de froid persistante qui nous amène à monter le chauffage. Au final, dans un logement humide la note de chauffage s’envole, faisant tomber le classement énergétique du logement. |
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Traiter l’humidité avant tout travaux pour favoriser son DPESi vous souhaitez améliorer les performances énergétiques de votre logement, la première chose est de faire réaliser un diagnostic humidité. Si votre taux d’humidité avoisine ou dépasse les 65%, il est nécessaire de rechercher les causes du problème. L’expert pourra identifier si votre humidité provient de remontées capillaires, d’infiltrations, de condensation… et déterminer la bonne solution de traitement à appliquer. Votre air retrouvant un taux d’humidité normal, vous aurez une base saine pour bénéficier pleinement de l’efficacité de travaux de rénovation thermiques visant à optimiser votre classement DPE. |
